Je suis Vera, une élève de troisième et j’effectue ma toute première approche du monde professionnel au Laboratoire de Physique de Clermont-Ferrand, avec Vincent Breton. Je voulais faire mon stage de découverte du milieu professionnel ici car j’adore les sciences quelles qu’elles soient.
Premier jour :
Vincent a commencé par m’expliquer l’enjeu de la ZA et le but de ce projet. Ensuite, je me suis documentée sur « qu’est ce que la radioactivité » et quelles problématiques sont alors posées; en comprenant d’avantage sur la désintégration des atomes et les rayons alpha, bêta et gamma.
Après les phases théoriques, nous sommes allés sur le terrain, afin de mesurer les taux de radioactivité de deux sources : la source du Sail et la source de Coude, à l’aide d’un instrument de mesure appelé le Colibri.
L’après-midi, nous avons assemblé des dosimètre passifs, c’est-à-dire des petits instruments de mesure du radon, afin de calculer le taux de radon dans l’air à l’endroit où ils sont placés. Pour cela, il faut utiliser des petits filtres, et les placer sous une cloche en plastique jaune, ce qui leur donne un aspect de citrons !
Deuxième jour :
Ce matin nous avons été dans des caves de Clermont-Ferrand. Vincent et moi étions accompagnés par Lucas, un thésard, de Richard, un ingénieur en micro-informatique et par René, un membre de l’association des caves de Clermont-Ferrand. Nous y avons installé deux balises radon, une dans chaque cave, ainsi que quelques dosimètres passifs. Ces mesures serviront pour déterminer la présence de gaz radioactifs dans ces caves et en quelle quantité. Cela permet aussi de tester les instruments de mesure avant de les emmener en mission prochainement sur l’Etna.
Cette expérience m’a permis de comprendre l’importance de chaque métier/discipline dans les travaux de recherche scientifique.
Nous nous sommes ensuite rendus à la Maison des Sciences de l’Homme pour rencontrer Aude, ingénieure et Elizabeth, technicienne. Elles travaillent sur des micro-organismes, les diatomées, présentes dans les eaux de source radioactives, et constater éventuellement certaines déformations. J’ai pu aussi observer le protocole de préparation des échantillons d’eau. Cette rencontre permet d’établir un lien entre le travail de physicien et le travail de biologiste.
Dernier jour :
Pour mon dernier jour, je me suis penchée sur les connaissances que j’ai acquises durant mon stage. J’ai réfléchi sur la partie théorique de la radioactivité.
J’ai aussi eu l’occasion de discuter avec une enseignante-chercheuse sur le fait d’être une femme dans ce milieu scientifique et majoritairement masculin. Mais j’ai aussi accompagné Vincent à une réunion de travail, qui est aussi un aspect de la vie d’un chercheur.
Pour conclure: Durant ces trois jours, j’ai pu voir, entendre, faire et comprendre beaucoup de choses. Le métier de Vincent m’a vraiment plu et m’a permis de me conforter sur l’idée de poursuivre des études dans la voie scientifique ! J’ai adoré tout ce que j’ai pu approcher durant cette ( trop ) courte période. Merci à Vincent de m’avoir accueilli et de m’avoir présenté le projet sur la ZATU.